"Un village de France" (p. 6) :

Le titre du premier chapitre est évocateur. Il ancre d’emblée le récit dans un terroir, une communauté, un terreau de valeurs traditionnelles mais aussi d’aspirations républicaines. Auroux décrit son enfance, le poids des traditions, mais aussi l’ouverture au monde permise par l’école de la République.

"Une maison d’histoire et de légende" (p. 11) :

Plus qu’un simple lieu de vie, la maison familiale est présentée comme un dépositaire de mémoire, un lieu où se transmettent les récits et les valeurs. C’est là que se forge une partie de l’identité, entre respect du passé et regard vers l’avenir.

"Des champs à l’économie sociale" (p. 14) :

Ce titre suggère une transition précoce, une conscience naissante des enjeux économiques et sociaux, même dans un cadre rural. L’expérience du travail de la terre, la compréhension des cycles et des interdépendances, forgent sans doute une vision pragmatique et humaine de l’économie. L’évocation de l'”économie sociale” dès ce stade montre peut-être une sensibilité précoce aux formes alternatives d’organisation économique, basées sur la coopération et la solidarité.

"Le bonheur de l’école" (p. 16) :

L’expression est forte. Elle témoigne de la reconnaissance envers l’institution scolaire et les maîtres qui l’incarnent. C’est la découverte du savoir, l’ouverture de l’esprit, la promesse d’un avenir différent.

"Un nouveau monde : le pensionnat" (p. 18) :

Le pensionnat marque souvent une rupture, l’apprentissage de l’autonomie, de la vie en collectivité, mais aussi parfois de la rigueur et de la discipline. C’est une étape de socialisation intense, hors du cocon familial et villageois.

"Un septennat avec de bons maîtres" (p. 21) :

La période du collège et du lycée est façonnée par la rencontre avec des enseignants marquants. Ces “bons maîtres” ne sont pas seulement des transmetteurs de connaissances ; ils sont aussi des guides, des modèles, des éveilleurs de conscience. Ils incarnent l’excellence et l’exigence républicaines.

"Activités socioculturelles hors les murs" (p. 29) :

L’engagement ne se limite pas à la salle de classe. Il s’étend à l’animation locale, au tissu associatif, démontrant une volonté d’agir sur le terrain, au plus près des citoyens. C’est l’apprentissage de l’action collective, de la gestion de projet, de la mobilisation des énergies.

"Le grand carrefour" (p. 33) :

Ce titre suggère un moment de décision, un choix d’orientation majeur. C’est probablement ici que l’engagement politique prend une forme plus structurée, peut-être l’adhésion à un parti (le Parti Socialiste), les premières candidatures.

Maire de Roanne et Député de la Loire :

Bien que les pages exactes ne soient pas listées ici, cette période est fondamentale. Jean Auroux devient Maire de Roanne en 1977, un mandat qu’il conservera longtemps et qui marquera profondément la ville. Il est également élu député. Cette double casquette d’élu local et national lui confère une compréhension fine des enjeux concrets des territoires et des mécanismes législatifs.

"Aléas et réussites de la vie économique" (p. 38), "Diversification agroalimentaire et arts de la table" (p. 42), "Le développement de l’économie sociale" (p. 45), "Les Grands équipements urbains" (p. 47), "Le fleuve Loire" (p. 53) :

Ces chapitres témoignent de son action en tant que maire, axée sur le développement économique (y compris l’économie sociale et solidaire, un thème récurrent), l’aménagement du territoire, la mise en valeur du patrimoine local (la Loire). Il se confronte aux défis de la désindustrialisation, cherche à moderniser sa ville et à améliorer le cadre de vie de ses habitants.

"Villes Moyennes – Villes de France" (p. 56) :

Son expérience à Roanne le positionne naturellement comme un porte-parole des villes moyennes, ces territoires essentiels à l’équilibre du pays, souvent confrontés à des défis spécifiques.

"Direction Paris" (p. 59) :

Le changement d’échelle est radical. L’élu local et national est appelé aux plus hautes fonctions.

"Le ministère du Travail" (p. 63) :

C’est le poste emblématique de Jean Auroux, celui qui restera associé à son nom grâce aux lois qu’il fera adopter. Un ministère clé dans le projet de transformation sociale porté par le nouveau gouvernement.

"Les partenaires sociaux et la démocratie sociale" (p. 70) :

Au cœur de la démarche Auroux, il y a la conviction que les réformes doivent se faire avec les acteurs du terrain : syndicats de salariés et organisations patronales. Le dialogue social n’est pas un préalable formel, c’est la méthode même. Le livre détaille probablement ces négociations, parfois âpres, mais toujours fondées sur la recherche d’un compromis dynamique.

"Le rapport sur les nouveaux droits des travailleurs" (p. 74) :

Avant les lois, il y a eu un diagnostic, une réflexion large. Jean Auroux commande un rapport (le “Rapport Auroux”) qui dresse un état des lieux et propose des pistes. Ce rapport, fruit d’une large consultation, pose les bases philosophiques et techniques des futures lois : faire entrer le droit et la citoyenneté dans l’entreprise, considérée non plus seulement comme un lieu de production, mais aussi comme une communauté humaine.

Citation clé : “Il est temps que le travailleur devienne un citoyen à part entière dans l’entreprise.

"Reconstituer la collectivité de travail" (p. 76) :

C’est l’un des objectifs affichés. Face à l’individualisation croissante, il s’agit de redonner du sens au collectif de travail, de renforcer les liens et les solidarités.

"Renforcer les droits individuels des travailleurs" (p. 78) :

La première loi Auroux (4 août 1982) porte sur les libertés des travailleurs dans l’entreprise. Elle introduit notamment le droit d’expression directe et collective des salariés sur leurs conditions de travail. C’est une innovation majeure : la parole des salariés est reconnue et encouragée. Elle encadre aussi le règlement intérieur et le pouvoir disciplinaire de l’employeur.

"Développement des droits collectifs" (p. 80) :

La deuxième loi (28 octobre 1982) renforce considérablement les institutions représentatives du personnel (comité d’entreprise, délégués du personnel, délégués syndicaux). Elle étend leurs prérogatives, notamment économiques, leur donne plus de moyens (heures de délégation, subventions) et crée le Comité d’Hygiène, de Sécurité et des Conditions de Travail (CHSCT), fusionnant et renforçant des instances précédentes.

"Négociation collective et règlement des conflits du travail" (p. 82) :

La troisième loi (13 novembre 1982) instaure une obligation annuelle de négocier (NAO) dans les entreprises sur les salaires, la durée et l’organisation du travail. Elle vise à dynamiser la négociation collective et à en faire le mode privilégié de régulation des relations sociales.
La quatrième loi (23 décembre 1982) portait sur les comités de groupe, étendant l’information et la consultation des représentants du personnel au niveau des groupes d’entreprises.

"Les débats parlementaires" (p. 85) :

L’adoption de ces lois n’a pas été un long fleuve tranquille. Le livre revient sur les discussions animées à l’Assemblée Nationale et au Sénat, les oppositions rencontrées (notamment du patronat et de l’opposition politique de l’époque), les amendements, les arbitrages. C’est une leçon vivante de démocratie parlementaire.

"Le ministère de l’Energie" (p. 91) :

À une époque marquée par les débats sur le nucléaire et la politique énergétique de la France, ce ministère est stratégique. Jean Auroux doit gérer des dossiers complexes, conciliant impératifs industriels, sécurité d’approvisionnement, enjeux environnementaux et sociaux (notamment chez EDF et GDF). Le livre détaille certainement les grands choix et les défis de cette période.

"Le ministère des Transports et de l’Equipement" (p. 102) :

Autre ministère majeur, au cœur des politiques d’aménagement du territoire et de modernisation des infrastructures. C’est l’époque du développement du TGV, des grands projets routiers, de la décentralisation qui donne de nouvelles compétences aux collectivités locales.

"Le tunnel sous la Manche" (p. 111) :

Jean Auroux est aux commandes côté français lors du lancement de ce projet pharaonique, symbole de l’entente franco-britannique et défi technique et financier considérable. Le livre offre sans doute un aperçu fascinant des coulisses de ce chantier historique.

"Un nouvel aiguillage politique" (p. 116) :

Cette section couvre probablement son retour à des mandats locaux (il reste maire de Roanne jusqu’en 2001), son rôle au sein du Parti Socialiste, et son regard sur l’évolution politique de la France après 1986.

"Même cap républicain, mais de nouveaux horizons…" (Titre tronqué dans le sommaire fourni) :

Cela suggère une fidélité à ses idéaux fondamentaux, tout en s’adaptant à un monde en mutation.

Réflexions finales :

Notre humanité doit avant toute chose se rappeler que notre planète bleue ne dispose pas de ressources inépuisables, que notre biosphère (air et eau) est étroite et fragile, et qu’elle n’a pas de « plan B ». C’est pourquoi nous devrons conjuguer de sages politiques publiques avec des initiatives individuelles, à la manière du colibri de Pierre Rabhi.

Voilà en effet la meilleure conclusion possible pour ce livre : Dans la forêt en feu, les animaux passifs se moquaient du petit colibri, qui apportait une goutte d’eau dans son bec pour éteindre l’incendie. Il leur dit que lui, au moins, faisait sa part !

J’ai tenté de faire la mienne.

– Jean Auroux, “Un Chemin Républicain”

1. Un témoignage historique de premier plan :

Le livre offre une plongée unique dans les coulisses de la Ve République, en particulier durant le premier septennat de François Mitterrand, une période de réformes intenses. Jean Auroux livre son regard d’acteur principal sur des événements et des décisions qui ont façonné la France d’aujourd’hui.

2. Une leçon sur le dialogue social :

À l’heure où les relations sociales sont en constante redéfinition, comprendre la genèse et la philosophie des lois Auroux est essentiel. Le livre détaille la méthode Auroux, basée sur la concertation et la négociation, une approche dont la pertinence reste d’actualité.

3. Le récit d'un parcours républicain inspirant :

L’itinéraire de Jean Auroux, “des prairies du village aux perrons des ministères”, incarne la promesse républicaine d’ascension par le mérite et l’engagement au service de l’intérêt général.

4. Une source indispensable pour les spécialistes :

Historiens, politologues, sociologues du travail, juristes, journalistes spécialisés et acteurs syndicaux trouveront dans cet ouvrage une mine d’informations, d’analyses et d’anecdotes pour nourrir leurs travaux et leur compréhension du modèle social français.

5. Une réflexion sur l'engagement et l'avenir :

Les dernières pages du livre élargissent la perspective et invitent à une réflexion sur les grands défis contemporains et la responsabilité de chacun.

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